Cure détox : pour mieux récupérer ?
Philippe LEROY. crédit photo :Philippe Dufour/Interfel • 23 octobre 2021
Florence Daine
Diététicienne de formation, Florence
anime des ateliers d'ETP (éducation thérapeutique) dans le cadre du réseau de soins Paris Diabète. Elle collabore aussi avec différents magazines Femme Actuelle, Notre Temps, Fit Healthy Magazine et avec le site Doctissimo.
Cures détox : pour mieux récupérer ?
Elles font régulièrement la une des magazines féminins. La promesse ? Booster l’état de forme en éliminant les toxines accumulées dans l’organisme. Si les scientifiques déconseillent les cures trop extrêmes, certains principes de la détox vont dans le sens d’une bonne santé et facilitent la récupération des sportifs, amateurs ou chevronnés. Zoom sur les bonnes pratiques.
La contraction musculaire entraîne la production de toxines, acide lactique et « radicaux libres », qu’il vaut mieux éliminer rapidement en prévention des crampes, courbatures, tendinites ou autres maux du sportif.
S’hydrater correctement
Boire au minimum 1,5 litre par jour permet aux reins d’évacuer facilement les déchets dans les urines. Durant vos entraînements, complétez, selon la température et l’intensité, par un ½ à 1 litre d’eau plate par heure, voire de boisson de l’effort si votre séance dure plus de 2 heures. Dans la demi-heure suivant l’exercice, prévoyez un ½ litre d’une eau gazeuse riche en bicarbonates (Badoit, Rozana, Saint Yorre…), qui facilite l’élimination de l’acide lactique. Vous pouvez panacher avec une autre boisson alcalinisante (anti-acide) : jus de fruit frais, dont les sucres contribuent à recharger les muscles en glycogène (carburant), lait chocolaté ou yaourt à boire sucré, dont les protéines favorisent la réparation musculaire (1).
Miser sur les fruits et légumes
Ils regorgent d’anti-oxydants, vitamines A (sous forme de bêta-carotène), C et E, manganèse, polyphénols, essentiels pour neutraliser les radicaux libres toxiques. Comptez 5 fruits ou légumes par jour (2 fruits et 3 légumes ou le contraire), de préférence de saison (hors saison, ils viennent de loin, sont cueillis verts pour bien voyager et contiennent nettement moins de bons nutriments). Puisque les résidus de pesticides constituent des toxiques potentiels, si possible, achetez-les bio ou peu traités, ce qui est souvent le cas des végétaux locaux commercialisés directement par leur producteur. Épices, cacao et chocolat noir, thés et cafés, fournissent un complément d’anti-oxydants.
Chouchouter le microbiote intestinal
Un microbiote (ou flore intestinale) en équilibre renforce les défenses immunitaires et la muqueuse intestinale (fragilisées par la pratique sportive intense) et empêche des composés inflammatoires de pénétrer dans l’organisme. En plus des fruits et légumes frais, faites la part belle aux fruits à coque (1 poignée par jour), aux légumes secs (au moins 2 fois par semaine) et aux aliments céréaliers complets : pain complet, aux céréales ou de seigle, riz brun, flocons d’avoine… (au moins 1 fois par jour). Complétez par un apport quotidien de microorganismes vivants ou probiotiques, présents dans les aliments fermentés : yaourts et autres laits fermentés, fromages à pâte non cuite, miso, olives, choucroute crue…(2). Modérez les aliments dont la consommation excessive altère la composition du microbiote : viandes (pas plus de 500 g par semaine), aliments industriels raffinés pauvres en fibres et micronutriments (pain de mie, viennoiseries…) ou trop riches en additifs.
Prendre soin du foie
Pour assurer ses fonctions de détoxification, cet organe ne doit pas être agressé. Limitez l’alcool le plus possible. Selon les recommandations, il ne faut pas dépasser 10 verres par semaine…mais moins c’est encore mieux (3) ! N’abusez pas non plus de sucreries, puisque les sucres peuvent générer un « foie gras », voire une « NASH », maladie inflammatoire du foie.
Les pratiques déconseillées
Les scientifiques de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale mettent en garde contre les cures de jus de fruits ou de légumes (ou pire, les jeûnes), qui induisent fatigue, migraines et fonte musculaire. Évitez aussi les infusions ou les compléments alimentaires drainants, qui peuvent entraîner des pertes de sodium ou de potassium (essentiels au bon fonctionnement du cœur et des autres muscles) et à moyen terme rendre les reins « paresseux » (4).
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(1)La synthèse de 11 études publiée en 2019 dans : « The European Journal of Clinical Nutrition » conclut à une meilleure efficacité du lait chocolaté pour éliminer rapidement l’acide lactique, comparé à des boissons de récupération du commerce.
(2)Société Internationale de Nutrition Sportive. Position sur les probiotiques. 2020.
(3)Santé Publique France. Alcool et santé : améliorer les connaissances et réduire les risques. https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2019/alcool-et-sante-ameliorer-les-connaissances-et-reduire-les-risques
(4)Inserm. Une cure détox pour être au top…vraiment ? Canal détox, décembre 2018.

La rentrée ...Ce moment où l’on redécouvre les joies du métro bondé, et où, comme chaque année, on se dit : "Bon, cette fois, c’est décidé, je me remets au sport !" Mais entre les bonnes résolutions et la réalité, il y a un monde. Et malgré notre motivation sportive, c’est souvent le canapé et Netflix qui l’occupent.
Heureusement, la Semaine Européenne du Sport 2024 est là pour vous aider à reprendre le sport ! Mieux encore, elle s’accompagne du Be Active Day 2024, un jour spécialement dédié à bouger. Oui, oui, vous avez bien entendu : toute l’Europe va se lever de son canapé en même temps pour faire un peu d’exercice. Et ça pourrait bien être l’événement qui vous motive à reprendre le sport cette rentrée !

Découvrez pourquoi une balance InBody et un bilan d'impédancemétrie peuvent transformer votre reprise sportive à la rentrée. Fixez des objectifs réalistes, suivez vos progrès et restez motivé(e) grâce à une analyse précise de votre composition corporelle. C'est le moment de reprendre le sport intelligemment !

Reprendre le sport à la rentrée, c'est aussi une formidable opportunité de sortir de votre routine, de casser le train-train quotidien. Et si cela peut se faire dans une ambiance chaleureuse et amicale, avec des gens qui vous soutiennent, pourquoi hésiter ? Vous pourriez même découvrir de nouvelles passions ou vous lancer des défis que vous n’auriez jamais imaginé. Parce que se surpasser, c’est aussi ça, le sport.
Vous l’aurez compris, revenir au sport après l’été, ce n’est pas une corvée, c’est une opportunité. Une opportunité de prendre soin de votre corps, de votre santé, et de votre moral. C’est aussi un excellent moyen de rencontrer de nouvelles personnes et de découvrir des activités qui vous feront vibrer. Et tout cela, vous pouvez le faire chez The LOFT à Rueil-Malmaison.

Cet article n'est pas encore un "coup de gueule" que je pousse, mais pas très loin. Depuis quelques mois, on assiste à une recrudescence de profils de soi-disant influenceurs et influenceuses, sur Instagram, Tiktok etc., dont la nouvelle mission quasi divine dont ils se sentent investis est de remettre des brebis égarées dans le droit chemin du fitness et l'assiette orthodoxe !
En réalité, le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend de l’ampleur.

Après les championnats du monde son coach Abdelatif Alouach (quadruple vice champion du monde , triple recordman de france ….la liste est longue) lui a imposé une coupure de un mois. Dès fin octobre 2021, Sidney s’est remis au travail, avec pour objectifs de progresser vers le top 5 mondial et atteindre en-fin les cent mètres en apnée !
Nous avons posé quelques questions à Sidney entre deux entraînements.

Comme les trains, une pandémie peut en cacher une autre.
L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), dans son dernier rapport*, [...] révèle que les taux de surpoids et d’obésité ont atteint des proportions épidémiques dans toute la Région Europe et continuent de grimper [...]. Les conséquences de la pandémie de COVID-19 ont touché de manière disproportionnée les personnes en surcharge pondérale ou obèse . La pandémie de Covid-19 a permis de prendre la mesure de l’impact de l’épidémie de surpoids en Europe. Les restrictions comme le confinement ont parallèlement « entraîné une augmentation de l’exposition à certains facteurs de risque qui influencent la probabilité qu’une personne souffre d’obésité ou de surpoids » peut-on lire dans un article du Monde sur le sujet : près d’un quart des adultes en Europe seraient désormais considérés comme obèses ou en surpoids.